18.11. Expérimentation épandage des eaux usées sur grandes cultures
Par un arrêté du 29/01/2018, le MTES met en œuvre une expérimentation destinée à tester l’utilisation des eaux usées issues de STEU et ayant subi un traitement assainissant adéquate, pour l’irrigation et la fertilisation des grandes cultures. L’objectif est de substituer d’une part le recyclage d’eau usée au pompage dans le milieu naturel et d’autre part l’apport des matières fertilisantes des eaux usées aux intrants de synthèse. Les résultats de cette expérimentation qui sera menée dans le département des Hautes-Pyrénées, devraient être connus mi-2022. Il sera alors intéressant de vérifier à ce moment-là si ces résultats sont transposables aux eaux usées issues de station d’épuration industrielles.
18.10. CLIMAT 2050
L’ADEME organise les 12 et 13 juin 2018 la 3ème édition du colloque « Climat 2050, vers un monde décarboné » au Centre International de Conférence Sorbonne Université – Paris. Cet événement consacré à la comptabilité carbone élargit cette année son périmètre à la prise en compte du climat dans le développement économique des organisations.
18.9. Cooperl, fournisseur local de gaz renouvelable
La Cooperl, via sa filiale Dénitral, lance la construction d’un méthaniseur dont le biogaz produit est destiné à l’injection, après épuration, dans le réseau de distribution du gaz naturel. L’injection a été préférée à la technique de turbinage sous forme d’électricité, comme dans la plupart des projets, en raison de son rendement bien supérieur et de la proximité d’une tête d’injection dans le réseau. Le projet produira annuellement 79 millions de kilowattheures de gaz « vert » permettant d’alimenter 75% de la consommation locale de la ville de Lamballe (Côtes-d’Armor) à partir de 156000 tonnes de coproduits organiques d’origines agricole et agroalimentaire, dont 40 000 tonnes (la partie solide du lisier, séparée en porcherie par le procédé TRAC) issues d’une centaine d’élevages. Le projet complète logiquement le pôle environnement de Cooperl et s’inscrit typiquement dans la durabilité de la production porcine en permettant notamment de compenser en partie les émissions de GES dues à l’élevage et à l’abattage des porcs. Il s’inscrit également dans l’économie circulaire en permettant, parallèlement à la production de biogaz, de produire un digestat homogène, valorisé en tant qu’amendement organique par Fertival. Les premières molécules « vertes » devaient être acheminées dans le réseau d’ici un an.
http://emeraude-bio-energie.fr/le-projet-emeraude-bio-energie/